Onyxectomie

 

   L'interdiction d'une telle opération est fondée sur la Convention Européenne pour la protection des animaux de compagnie du 13 novembre 1987 signée par plusieurs pays dont la France en 1996 et ratifiée en 2004.

  Le dégriffage est  illégal dans 29 pays : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Israël, Italie, Japon, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Slovénie, Suède, Suisse, République Tchèque, Turquie.

 I. Pratique et motivation

 Certains maîtres préfèrent dégriffer leur chats pour éviter des dégradations de leur intérieur. Un chat a besoin de se faire les griffes régulièrement pour diverses raisons, pour éliminer les gaines mortes, pour marquer son territoire surtout, et peut totalement ignorer les objets dédiés comme les griffoirs, arbres à chat ou apis en sisal. L'animal peut abîmer les meubles, les cuirs peints, la tapisserie. D'autres maîtres mettront en avant les risques de blessures pour leur progéniture en occultant que leur chat perdre plus facilement durant les jeux ou pour se défendre.

   Cette opération présente des inconvénients importants pour l'animal qui ne peut plus se servir pour se défendre, pour attraper des proies et pour fuir un danger dans certaines circonstances, dans la mesure où il est incapable de grimper sur un arbre par exemple. Il est par conséquent plus vulnérable. Certains la considèrent comme cruelle et inhumaine.

   Cette opération n'est souvent réalisée que sur les pattes antérieures.

   À part l'onyxectomie il existe d'autres types d'opérations comme à brûlure des nerfs des griffes par laser qui empêche la repousse. Les vétérinaires du Québec ont aussi commencés à recommander un autre type d'opération : la tendinectomie. Elle consiste à couper le tendon de la griffe. Le chat n'est par conséquent plus capable de sortir la griffe. 

   II. Technique opératoire

   L'onyxectomie se fait sous anesthésie générale et consiste en l'ablation totales la griffe et l'amputation de la troisième phalange de chaque doigt du chat.

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   Cette opération présente des inconvénients importants pour l'animal. Il ne peut plus se servir de ses griffes pour se défendre, attraper ses proies ni fuir en cas de danger (ex : difficultés à monter aux arbres) donc plus vulnérable.

   III. Conséquences sur le chat

   Il y a un risque de complications post-opératoires qui peuvent toucher, selon une étude américaine, à peu près 12 % des chats. Il s'agit surtout d'hémorragies, d'infections, de boiteries et dans les cas extrêmes, de nécroses des moignons ou d'une repousse des griffes.

   L'absence du dernier segment des doigts après l'opération oblige le chat à se réadapater ainsi qu'à marcher sur ses moignons. L'appui se fait alors sur l'avant-dernière phalange et modifie l'appui des membres, occasionant une plus grande tension sur les tendons, les muscles et les ligaments (tendinites), en particulier chez les sujets en surpoids.

   Des douleurs fantômes mais aussi des névralgies chroniques peuvent aussi se développer. Le cerveau détecté la douleur aux griffe même enlevées.

   IV. Comportement

   Les conséquences comportementales résultant d'une telle opération peuvent être nombreuses. L'animal étant privé de son principal moyen de défense, il peut devenir anxieux.

   Particulièrement chez le chat, l'anxiété peut se traduire par un stress intense qui se traduit par de la malproprété ou de l'agressivité. Également, un animal dégriffé sera plus enclin à mordre et refusera qu'on lui touche les pattes. Après l'intervention, les chats peuvent cesser d'utiliser leur bac à litière, et ce, même si on leur fourni de la litière douce.

   De plus, le changement de posture, dû à l'absence du dernier segment des doigts après l'opération, peut entrainer un chat à cesser de jouer et réduire ses activités normales, et ce, puisque celui-ci perd de son agilité. Le griffage faisant partie de l'étirement de la partie avant de sont corps.

   V. Les alternatives

   Elle me paraît évidente : l'ÉDUCATION DE NOTRE PETIT AMI POILU. Cette éducation doit se faire dés le plus jeune âge en proposant des griffoirs, des jeux en sisal, à base de valériane par exemple. Il est important que l'éleveur soit attentif, persévérant et ferme sans pour étant être brutal.

   Une autre possibilité est de protéger le mobilier en aspergeant de répulsif comme les agrumes, huiles essentielle ou produits vétérinaires.

   La dernière solution est d'équiper votre loulou de protéges griffes. Il s'agit de capuchons plastifiés à coller sur les griffes. Ils sont vendus en t et e mangent environ toutes les 4/5 semaines.

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   Sources : médecine vétérinaire.wikibis / recherche personnelles.  

   Rédigé par la Baie des Coons